Le mercredi 29 juillet dernier, la Cour des comptes a rendu publique son dernier rapport faisant état de toutes les dépenses de la présidence de la République, dont une rubrique a été consacrée pour détailler celles de qui sont inhérentes aux différentes activités engagées par Brigitte Macron et son personnel…

« Quand vous êtes chef de l’Etat, vous êtes élu. Quand vous êtes conjoint du chef de l’Etat, vous êtes là, mais les gens ne vous ont pas voulu. Il ne faut pas vous imposer à eux. La seule manière pour moi de ne pas être importune, c’est d’aider », à fait déjà mention la première dame, quelques jours avant la publication de ce rapport, lors d’un entretien donné à la rédaction à Franceinfo, le 10 juillet 2020 plus précisément.

Très stricte pour la préservation de sa crédibilité, Brigitte Macron a avoué, par la suite, garder ses distances dans la gestion des affaires politiques. Au contraire, elle préfère s’investir aux nobles causes auxquelles elle est très attachée.

Et cette tendance précautionneuse va jusqu’à minimiser toutes les dépenses liées à ses activités pour éviter d’attirer l’attention.

Brigitte Macron, ultraprudente dans ses dépenses !


En effet, le rapport annuel de la Cour des Comptes afférent aux activités de la Première dame au courant de l’année 2019 prouve cette prudence. Les honoraires de son équipe de cabinet reviennent, en effet, à 282 476 euros contre 278 750 euros pour l’année 2017/2018.

Son cabinet a fait l’objet de plus de 21 000 courriers en 2019, contre 19 500 l’année d’avant. Les dépenses sont restées stables malgré la hausse d’activités.

Ce rapport fait mention du même constat pour le compte d’Emmanuel Macron. Les comptes des services de la présidence de la République ont nécessité un excédent aux environs d’un million d’euros en 2019.

Selon toujours la Cour des comptes, une nette diminution des dépenses de l’Elysée a pu être observé soit moins de 3,26% par rapport à 2018, ce qui fait 105,33 millions d’euros en dépit de l’augmentation des ressources, soit de 1,2% et donc près de 106,3 millions.

Ce qui est bien loin de l’année 2018 où l’on avait noté une augmentation nette par rapport au budget alloué en raison d’une élévation d’activité au sein de la présidence de la République.