Au-delà des multitudes de dossiers dont se préoccupent et s’occupent Emmanuel Macron, il y a une autre chose en plus, plus personnelle encore qui ne cesse de titiller le fond de ses pensées et notamment de ses équipes : les prochaines élections présidentielles de 2022. Le chef d’Etat connu pour être « obsédé par sa réélection » y travaille avec acharnement. Mais il y a un scénario tant redouté qui risquera de faire obstacle à son second mandat !

En tout cas, toutes les éventualités ont été étudiées et les proches du président seraient plutôt confiants. « Tout le monde à l’Elysée partage la conviction que le président sera réélu« , avait confié un des conseillers d’Emmanuel Macron au Point. « Marine Le Pen ne capitalise sur rien et devient un problème pour son parti. La droite aura un candidat en dessous de 15%, si elle n’en a pas deux. »

Sauf que chacun de ses alentours ne peut s’empêcher de se poser la question : « savoir si le président sera en mesure d’être candidat. Des troubles sociaux suffisamment durables et puissants pourraient compromettre sa candidature. C’est le scénario redouté. » confiait la même source.

Et de continuer : « Des troubles sociaux suffisamment durables et puissants pourraient compromettre sa candidature. C’est le scénario redouté« .

Qu’en est-il réellement de la candidature du président pour 2022 ?


Malgré tout cela, les proches d’Emmanuel Macron affirment que les chances restent toutefois élevées. Sauf que le politologue Christophe Bouillaud, enseignant-chercheur en sciences-politiques à l’Institut d’Etudes Politique (IEP) de Grenoble, il faudrait toutefois reconsidérer le postulat de base.

Il est, selon ses dires, quasiment impossible qu’Emmanuel Macron ne puisse pas se présenter. « Quoiqu’il arrive, sauf à ce que la France se soulève et décide de renverser l’Elysée, Emmanuel Macron ne sera pas inquiéter. Compte tenu du fonctionnement même de la Vème République, il faudrait une catastrophe dont les ramifications dépassent le strict fonctionnement des institutions pour l’empêcher de briguer à nouveau la présidence. A priori, rien de tel à l’horizon… ».

Avant de revenir au cas de son prédécesseur, « N’oublions pas que François Hollande a craqué, mentalement. N’importe qui d’autre à sa place, même en étant aussi impopulaire, se serait probablement représenté. Tout ce qui s’est passé est liée à la faiblesse, qui n’a pas voulu jouer sa chance. Or, en général, les hommes politiques vont jusqu’au bout, même quand il n’y a plus espoir« , avance Christophe Bouillaud.

Et de rajouter : « Aujourd’hui, le président de la République a tout une série de suiveurs à sauver, une partie qui ne tient plus que par lui… Il a toutes les raisons du monde de continuer« .